VAMONOS
PUNO et ses îles flottantes (pas celles qui se mangent... Ben)
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bar puno |
Départ trés tôt le matin pour arriver à Puno en fin de matinée. Líntérêt de Puno réside juste dans le port qui est le départ pour les îles flottantes. Je voulais absolument voir ces îles sans pour autant embêter les personnes qui vivent dessus (ce qui est plutôt difficile, j'avoue). je vais donc juste faire un aller retour sur ces îles en prenant un bateau au port. je me retrouve dans un bateau avec plein de touristes dont 2 américaines, Juliana et Cathy, que je vais retrouver complètement par hasard sur le trek pour aller au Machu Picchu, et 2 francaises que je vais également retrouver au Machu Picchu.
Arrivés sur les îles flottantes, on assiste à une caricature des gens habitant sur ces îles, à la limite du comique et du dramatique... mais bon, j'aurais vu les îles. Je passe tout de même la nuit sur Puno. Je vais manger dans un bar pizzeria super sympa avec de la bonne musique rock, vais boire dans un autre bar raggae-rock (où ils arrivent quand même à passer du M!!), discute avec les serveurs et le patron et assiste à l'anniversaire du patron avec une bonne grosse part de gateau et du "champagne" qui n'avait de champagne que le nom.. mais bon... un bon petit moment!!
Le lendemain matin, départ pour Cuzco!!
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EL CAÑON DEL COLCA.... ou petit défi sportif!
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el canon del colca |
je suis allé sur Arequipa pour la ville qui est vraiment très belle mais aussi pour le canyon del colca, le canyon le plus profond du monde, 2 fois plus grand que celui des Etats-Unis!! On peut faire un trekking de 2 à 4 jours dans le canyon en passant par une agence ou en solo. Je me suis donc dit, allons voir ce canyon, et avant le Machu Picchu, ca fera un petit entraînement.
je pars donc d'Arequipa très tôt le matin, arrive à Cabanaconde (le village où commence le trek) un peu avant 10h, après 5 heures de bus, me renseigne sur le trek de 2 jours: on commence à 4910m d'altitude, on descend à 3600m (en passant par un chemin qui met 4h) puis on remonte le lendemain par un autre chemin qui met aussi 4 heures. Les heures représentent la moyenne des randonneurs. Je demande au patron de l´hôtel où j'ai pris les renseignements s'il est possible de le faire en une journée et il me dit que si je suis un bon marcheur, que je ne crains pas la chaleur et que je suis un petit peu fou... oui... je peux le faire dans la journée! Parfait, c'est parti!!
je commence donc la descente et vais la faire en courant du début à la fin avec quelques arrêts afin de profiter de la vue... quand même. Je double les groupes de randonneurs qui se demandent pourquoi je courre. Ils me prennent aussi pour un fou... je les comprends. Et j'arrive en bas à 12h30. J'ai mis 2h pour descendre chrono en main au lieu de 4h... parfait.
En bas du canyon, il y a une oasis avec piscines (pas naturelles, mais ca fait du bien quand même) dont l'entrée est à 1 sole (20 centimes d'euros), bon aller, à ce prix là, ca ne me dérange pas de payer... he he. Quand les autres randonneurs arrivent, ils me voient dans la piscine et se disent que je n'étais pas si fou que ca, en fin de compte! Je discute un peu avec les gens, fais la connaissance d'un groupe de mecs (un australien, un israelien et un brésilien) autour d'une bière et me remotive pour partir pour 14 heures car la montée, c'est une autre affaire!
Départ de l'oasis, 14h... arrivée à Cabanaconde, 16h40. J'ai donc mis 2h40 pour remonter!! Résultat: de superbes courbatures et une sieste d'une heure sur le lit de l'hotel sans même me déshabiller. Mais je suis quand même fier de me perf, d'autant plus que j'ai dépassé une dizaine de personnes dans la montée et que je suis le seul à avoir fait le canyon dans la journée... Ca va... je peux bien me vanter un petit peu... ca fait du bien parfois!! Le soir, je me trouve une espèce de petite taverne où il n'y a comme lumière que des bougies, le feu et une lampe pour éclairer le bar. je demande une boisson chaude et le serveur me propose un vin chaud (parfait!) et en fond sonor, cela va de la musique russe à Edith Piaf en passant par Rachid Taha, faut le faire qund même au fin fond du Pérou!!
De retour à Arequipa, je retrouve le petit hôtel sympa de Nacho et passe la soirée avec Amaia et Nuria. Au programme: pizzeria avec un accompagnement, pisco sour (un cocktail typique du coin), une bouteille de vino tinto del casillero del diablo (vin chilien pas mauvais du tout) et quelque cusqueña (bière de cuzco). Après cette petite mise en bouche et la fermeture de la pizzeria, le serveur nous amène dans une discothèque locale. On est tous en tongue, je suis en pantacourt, mais y a aucun problème, et on passe une soirée inoubliable à danser sur un mélange de musique locale, musique latinoaméricaine et raggaton.
Le lendemain fut difficile pour certaines personnes... hein Nuria?!
Bon aller, il faut bouger un peu quand même, maintenant, direction Puno!
PERU: Arequipa... une bonne petite ville de rencontres... merci Nacho!
edith piaf cabanaconde |
Départ de Copacabana en direction d'Arequipa (via Puno) et je me retrouve à côté d'une francaise alors qu'on est les seuls francais d'un bus rempli que de touristes, ca fait bizarre! Mias ce bus touristique est bien pratique pour passer le frontière boliviano-péruvienne: il s'arrette bien au poste bolivien puis au poste péruvien... parfait!
Pour tuer les quelques heures de bus, nous entamons la conversation et la fille (j'ai oublié son prénom, comme d'habitude) m'explique qu'elle travaille pour quelques mois sur Cuzco dans une ONG afin de s'occuper des enfants de le rue, je lui explique mon périple et elle me dit que si je ne trouve pas d'hotels, je peux venir dormir à la maison de l'ONG... très gentil... mais si je ne trouve pas d'hotel sur Cuzco, la ville la plus touristique du Pérou, c'est que je suis vraiment mauvais.
Arrivé à Puno, j'enchaîne donc dans la foulée par un autre bus en direction d'Arequipa et 6 heures de plus à rester assis! Puis, de la station de bus je me prends un taxi pour aller à l'hôtel et le chauffeur me dit que celui que j'ai choisi n'est pas terrible et il m'en propose un autre plus sympa et moins cher (normalement, ils disent tous ca tout simplement pour avoir une comission par l'hôtel). Je me dis... pourquoi pas... et nous nous retrouvons donc a "l'hospedaje ... ". Je ne sais même pas le nom mais pour tout le monde c'est "chez Nacho". En fait, c'est tout simplement une ancienne maison avec une petite cour intérieure avec trois petites tables, un petit salon super sympa avec internet gratuit et juste 5 chambres.
Dans ce petit hôtel, je fais la rencontre de Nacho, bien evidemment, avec qui on aura passé de bons moments, mais aussi de Marie, une belge de Tournai et d'Amaia (une basque côté espagnol) et Nuria (une catalane). Marie est bien contente de trouver un lillois pour parler francais et aussi parler des bonnes bières belges. Amaia et Nuria, elles, se balladent au Perou et reviennent toujours à Arequipa dans ce petit hôtel, une sorte de maison du bonheur ou chacun prépare un petit truc pour tout le monde (moi je me suis occupé de l'apéro du soir... he he).
COOOOPA COPACABAAAAANA!!!!!
De Santa Cruz, retour sur La Paz et la... le choc!! je passe d'une temperature de 35.C a 15.C et d'une altitude de 416m au dessus de la mer a 3660m. Bon bah on enleve les tongs, on remet le pantalon et la polaire! Je prends un taxi, discute avec le conducteur, on parle de tout et de rien et il me dit que les touristes ont parfois du mal a s'acclimater tout de suite avec l'altitude de La Paz et pour s'acclimater, il y a un dicton a La Paz qui dit: "camina lento, come poco y duerme solito" (ce qui veut dire: marche lentement, mange peu et dors seul...).
Je retrouve également mon premier hotel et récupère le sac que j'avais laissé au tout début. Dans le dortoir, je fais connaissance avec un polonais qui est... on peut le dire... dans la merde: il vient de perdre les 700 dollars qu'il avait sur lui et se retrouve avec 3 bolivianos (c'est à dire, vraiment pas grand chose... 30 centimes d'euros). Je lui propose de l'inviter à manger, passe l'après midi avec lui, il appelle son père pour qu'il puisse lui renvoyer de l'argent. On passe également la soirée ensemble, puis on se refait une bouffe ensemble le soir. Le lendemain matin, je lui laisse un peu d'argent pour qu'il puisse prendre le petit déj et je pars pour Copacabana. On s'était dit qu'on se retrouverait sur Copacabana mais il n'est pas venu... ou je n'y suis pas resté assez longtemps...
En tout cas, me voilà à Copacabana... une ville très belle, le lac titicaca impressionnant... mais une ville aussi très touristique (la-bas, tout est fait pour le touriste). Je décide donc, le lendemain, de ne pas faire comme toute la horde de touristes en prenant le bateau pour l'isla del Sol mais de me balader le long du lac et de grimper les deux petites montagnes qui encadrent la ville.
bon, Marie, je n'ai pas encore de cadeau du Titicaca pour toi mais j'y retourne dans quelques jours du côté péruvien, à Puno. Et cette fois-ci je vais visiter les Iles flotantes (vous savez? comme dans "Pékin Express"... he he).
Et enfin, pour mon dernier jour en Bolivie, je m'offre un petit resto sympa avec à la carte la trucha (la truite, du lac titicaca, la spécialité du coin, bien évidemment) avec une petite sauce coco BIEN épicée et un petit verre de vin. Demain, direction Arequipa au PEROU!!!!
et SANTA CRUZ côté selva (forêt tropicale)
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santa cruz côté selva |
Le grand jour est arrivé, je pars ce mardi 26 aout à 7h du matin pour le parque Amboro. Ce parc a été créé en 1973 occupe 430 000 hectares et obtient le statut de réserve nationale en 1984 grâce à un ornithologue britannique et un biologiste bolivien.
En 1990, sa superficie fut étendue à 630 000 hectares mais en 1995, les "campesinos" (les agriculteurs) sont venus s'installer dans les limites du parc et sa superficie fut ramenée à la superficie actuelle.
Ce qu'il s'est passé, c'est que le parc est proche de Santa Cruz et celle-ci voit venir plein de boliviens qui viennent chercher du travail mais ne trouvant pas de logement, ils s'installent dans la périphérie de la ville, c'est à dire dans la limite du parc, voire dans le parc. Mais heureusement que les campesinos s'y sont installés car l'Etat bolivien voulait s'emparer du parc pour exploiter toutes les ressources. Par un forcing des 2 côtés et l'implication du guide que j'avais, Don Julian (cet homme est un puit de savoir!!), une délimitation officielle (qui est la même que celle officieuse, c'est plutôt rare) a été instaurée est un grand projet écotouristique a été créé par les campesinos et mon guide.
Je me suis donc retrouvé chez mon guide pour le ptit dej et nous sommes partis en 4X4 dans le parc, à la cabane d'un campesino pour deposer nos affaires car c'est là que nous allons dormir le soir (moi sous la tente et Don Julian dans sa voiture) (les photos prochainement sur facebook, les connexions sont longues en bolivie!!). ensuite nous sommes partis à pied nous enfoncer dans la selva à la recherches des singes, des tapirs et d'autres mammifères (que j'ai vu, et pas en cage cette fois-ci!!) ainsi que les multiples espèces d'oiseaux (également vus) et du jaguar ( ca... pas vu, seulement les empreintes). Don Julian m'a par la suite proposé de sortir des sentiers battus et d'explorer des coins qu'ils ne connaissaient pas... GENIAL, ALLONS-Y!!
on s'est donc retrouvé à remonter un cours d'eau en espérant voir une cascade sur la fin. On n'a pas vu de cascade mais rien que la "balade" valait le coup!!
puis,on est rentré à la cabane du campesino vers 19h pour se prendre une bonne douche (froide, y a pas d'eau chaude...) et manger ce que la femme du campesino nous a préparé. Apres ce bon repas, une petite partie de carte avec les enfants du campesino puis direction mon sac de couchage.
Le lendemain, nous sommes partis a l'exploration de la flore, mais plus particulierement des arbres, tout ce que j'aime!! J'ai ainsi appris les différentes variétés de palmiers, vus les arbres qu'ils utilisent pour les constructions, des arbres avec des racines de fou!! et aussi un arbre (le ... del diablo) dans lequel vivent des milliers de fourmis. En fait, c'est un phénomene naturel, les fourmis ne peuvent pas vivre hors de cet arbre et celui-ci ne peut pas vivre sans ces fourmis. Le seul probleme (pour l'homme) c'est que ces fourmis sont mortelles!!! (si l'on recoit plusierus piqures) mais peuvent aussi etre bénéfiaues pour l'homme (pas plus de 4 piqures pour soigner les rhumatismes) et l'on se sert également de l'écorce de l'arbre pour soigner les maux de ventre (véridique!!!). En tout cas, vaut mieux pas se coller a l'arbre trop longtemps. Don Julian m'a raconté des histoires plutot... "sympa" ... sur des chatiments faits par les gens sur un violeur qui n'avait pas été puni par la justice. Ils l'ont donc attaché 20 minutes a l'arbre. Au bout de 10 minutes, il était mort ... gloups!!
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Mais dis moi si je lis bien tout... tu passes ton temps à picoler là bas lol !!! Tssssss t'as bien raison ;o)